• tiré du conte musical "Les souliers rouges" de Fabrice Aboulker inspiré "Des chaussons rouges" de Hans Christian Andersen. Cœur de Pirate, Arthur H et Marc Lavoine n'étant pas dispos, Lyne Marceau et moi même avons pris les rênes de cette chanson pour créer notre premier trio...rien que ça...sarcastic oops yes

     

    Vivre ou ne pas vivre

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  • Serge Gainsbourg et Philippe Clay sont charmants dans ce petit clip que j'aime beaucoup. C'est un peu à cause de Philippe Clay que je porte ce prénom... c'est ma maman qui me l'a dit un jour yes.

    Un humble hommage à ma façon à ces deux gueules cassées qui occupaient le tube cathodique de l'époque... Oui, toute une époque qui nous a bercée et forgée... Puis ils sont partis...

     

      

     


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  • Compositeur: Killa J    Auteur: Philocaster

     

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    Mon épée fut ma croix

     

    J'étais un chevalier du nord des hautes plaines

    J'avais prêté serment à ma fidèle reine

    J'étais jeune et fougueux, peut-être même un peu fier

    Traquant brigands et gueux, recherchant leurs repères.

     

    Pour la fête saint-Jean la reine me convia

    Au bal des amants dans mes plus beaux apparats,

    Ceci en remerciement de toute ma bravoure

    Espérant qu'à ce jour j'y croiserai l'amour

     

    Que de belles voilà, que de faste et de dentelles

    Brillent de mille éclats le cou de ces demoiselles

    Se pâmant à la vu de mon pourpoint serré

    Et de ma barbe hirsute toujours mal rasée.

     

    Aucun effet me firent car ne voyant en elle

    Que de belles étourdies précieuses et infidèles.

    La reine un peu déçue m'invita à fermer la bal

    Un peu contrariée par mes excès de morale

     

    Je me voyais pour femme une fille sincère

    Qu'elle soit paysanne ça ne m'importait guère

    Je la voulais belle, peu importe qu'elle dance

    Et voyais en elle le fruit de ma descendance.

     

    Une guerre éclata au cœur du duché

    Les paysans s'armaient enrôlés par les Anglais

    Combattre fourches et faux tenus par des enfants

    Des femmes en lambeau... Mais j'avais prêté serment.

     

    Mon cœur pourtant si dur n'étouffa pas mon tourment

    J'en voulais à ma reine j'étais couvert de sang

    J'étais un chevalier, j'avais prêté serment

    je lavais mes souillures au milieu d'un torrent.

     

    L'eau se troubla de rouge au touché de mon épée

    Je quittai mon armure et me mis à pleurer

    Agenouillé dans l'eau, implorant le pardon

    Un femme s'approcha me caressa le front.

     

    Je lui dis "Pauvre folle, tu as perdu la raison"

    "Nous avons tué les tiens, brûlé vos maisons"

    Elle me serra si fort, sur sa joue une larme

    Pour sa miséricorde j'abandonnerai les armes.

     

    Sur ma tombe une épée, sur la croix mon blason

    Pour ma reine et mon roi j'étais mort pour de bon.

    Je pris pour femme celle qui sauva mon âme

    Je devins paysans nous eûmes quatre enfants.

     

    Et longtemps sur les terres les troubadours chantèrent

    le chevalier solitaire disparu à la guerre.

    Si le roi et la reine lui avaient volé son âme

    Il vouait son amour à ses enfants sa femme.  

     

       


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